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VIE DES CONVENTUMS

Les rencontres

Conventum 59

Retrouvailles du 15 novembre 2017 du conventum 59

Par Michel Perrault, C. 59

Le hasard fait bien les choses, qui dirige l’eau des rivières sous les ponts, comme disait le poète. Les confrères du C.59 auront remarqué une analogie avec les Retrouvailles annuelles du groupe puisqu’elles ont lieu invariablement la semaine d’ouverture du Salon du Livre de Montréal, coïncidence heureuse qui permet à notre confrère de Matane, Marc Gagnon, de se joindre à nous pour l’occasion.


Fait étonnant, la participation à la réunion du 15 novembre 2017 était en progression sur les deux années précédentes. Nous étions 23 anciens du C.59 sur les 25 annoncés, les confrères Marion et Perrault (Claude) s’étant excusés. Marque de fidélité, Jean Paré a tenu à venir nous rejoindre à la fin du repas, lui qui avait connu une longue journée d’obligations diverses. Comme c’est le cas depuis plusieurs années, ces joyeuses retrouvailles avaient lieu au restaurant l’Académie, de la rue Crescent. Devons-nous attribuer ce succès au fait que l’automne montrait des signes inhabituels de douceur favorisant ainsi les sorties? Ou au besoin que nous avons, la plupart d’entre nous, de nous retrouver pour échanger des souvenirs et de partager nos expériences de vie? La réponse est, sans doute, une heureuse combinaison des deux.


Nous nous étions à peine mis à table que le confrère Gagnon, justement, faisait circuler un exemplaire du livre de Jean Cinq-Mars, L’Histoire du Collège Sainte-Marie, 1848-1969 (Éditions Hurtubise HMH, 1998), demandant à chacun d’y inscrire, au hasard des pages, qui une pensée, un autre, un souvenir. Pour la plupart, nous nous sommes pliés avec bonheur à cet exercice. Il sera intéressant, d’ailleurs, peut-être aux prochaines Retrouvailles, d’avoir une compilation, sinon un aperçu, de ce qui s’est écrit le 15 novembre.


Ce fut une soirée où on continua à parler de tout et de rien, mêlant souvenirs de collège à préoccupations contemporaines, sans oublier de commenter l’actualité politique, comme , par exemple, la défaite toute récente du Maire Coderre. Nous avons parlé de nos professeurs, entre autres, du Père Taché dont la distraction n’avait d’égale que sa gentillesse. Certains ont rappelé le souvenir de confrères trop tôt disparus, tels les Blanchette, Guindon et Mailhot, ce dernier, président de notre Conventum. Ou encore, celui du regretté Yves Lacasse, ce passionné de jazz qui, on s’en souviendra, avait fait , à notre intention, à l’heure du midi à la salle de musique du rez-de-chaussée, une histoire bien illustrée de pièces choisies de ce genre musical. Et Bourdage de raconter le long et, parfois, ardu processus de la transition de son chez-soi vers la résidence des vieux jours. À une autre table, Pierre Saint-Laurent donnait des nouvelles sur la santé d’un grand absent, Bernard Downs (qui devait malheureusement quitté ce monde peu après).


Dans les souvenirs de collège, il a été mentionné la vie parascolaire. En effet, comment y échapper, surtout lorsqu’on se souvient des grandes rencontres sportives avec l’éternel rival jésuite qu’était le Collège Jean-de-Brébeuf. Cette rivalité atteignait son point culminant lors des matchs de hockey du Festival annuel qui opposait les deux institutions au Forum de la rue Sainte-Catherine. Ainsi, André Vanasse se souvenait de la rencontre pee-wee au Festival de 1954 (ou était-ce 1955?) où il avait marqué le premier but sur une passe de…Brunelle, du moins c’est ce qu’avait annoncé le Claude Mouton de l’époque, à la plus grande joie des gars du Sainte-Marie. Plusieurs d’entre nous en ont profité pour partager des souvenirs de voyage faits récemment. Entre autres, Brunelle et Trudeau qui revenaient d’Italie, quoique Trudeau se soit concentré sur la Sicile et les sautes d’humeur du Stromboli.


À propos d'André Vanasse, nous avons été plusieurs à le féliciter de sa nomination à l’Ordre du Canada annoncée le 25 août 2017. Il a mérité cet honneur pour sa contribution à la promotion et au rayonnement de la littérature québécoise. Entre autres épisodes de sa vie d’éditeur, il nous a raconté la fascinante histoire de l’acquisition des droits de l’édition française de l’œuvre de Yannick Martel, l’Histoire de Pi, alors qu’il était à la tête des Éditions XYZ.


Certains d’entre nous ont fait de longs séjours à l’étranger au cours de nos carrières respectives. Notre confrère Claude Lapierre, toujours d’une grande modestie, en a surpris parmi nous en nous racontant l’amour qu’il avait développé pour l’Afrique. Alors qu’il travaillait comme médecin aux urgences de l’hôpital de Saint-Jean-sur-le-Richelieu au début des années ’70, un de ses patients lui parla des besoins en eau dans certaines régions d’Afrique et au Bénin en particulier (ex-Dahomey) . Et le voilà parti pour le forage des puits d’eau dans ce pays. Il y exécutera quelques missions au fil des années et son épouse et lui en ramèneront même un enfant adopté. Cette piqûre de l’Afrique explique sans doute pourquoi Claude a répondu, fin des années `70, à une offre d’une grande compagnie pour laquelle il se qualifia. Pendant trois ans, en Côte d’Ivoire, il a agit comme médecin de cette compagnie. Lui et sa famille en gardent un souvenir indélébile.


Pour quelques-uns du groupe, la soirée se termina autour de savantes discussions à l’institut du haut savoir qu’est le bar Ziggy. Le directeur des études de ce noble lieu en profita d’ailleurs pour donner une leçon de prononciation correcte des single malts d’Islay et autres Glenfiddich. De profonds échanges métaphysiques se prolongèrent dans cette enceinte jusqu’aux petites heures de la nuit.


Rendez-vous est donné dès à présent pour les prochaines Retrouvailles qui coïncidera, encore une fois, avec l'ouverture du Salon du Livre de Montréal.

 

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